Espace Presse

13 septembre, 2016
La SNAP Québec invite les gouvernements à mettre en place 10% d’aires protégées en milieu marin

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Communiqué de presse

Montréal, 13 septembre 2016 – Le nouveau rapport fraîchement lancé Planète protégée 2016 du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) nous apprend qu’à l’échelle mondiale 14,7 % des terres et 10 % des eaux territoriales seraient maintenant protégés.

Au cours des dix dernières années, la couverture des aires marines protégées aurait connu un bond de près de 300 %. Bien que des zones cruciales pour protéger plus efficacement la biodiversité sont toujours sans statut, le progrès réalisé par certains pays contraste avec la piètre performance du Québec et du Canada avec respectivement 1,3 % et 1 % des milieux marins protégés.

Un retard pouvant encore être rattrapé

Rappelons que seulement deux aires marines protégées existent au Québec, soit le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et la réserve aquatique projetée de Manicouagan, alors que quatre autres projets à l’étude ne progressent pas ou le font à pas de tortue : l’estuaire du Saint-Laurent, le banc des Américains, le plateau madelinien aux Îles-de-la-Madeleine et le projet Tawich à la baie James.

Afin de rattraper l’important retard et d’atteindre notamment l’objectif intérimaire fixé à 10 % de protection des milieux marins québécois d’ici 2020, la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) invite les autorités gouvernementales à poser dès aujourd’hui des actions concrètes, à mettre de côté leurs différents et à œuvrer de concert dans cette voie.

Une action proposée : Sommet extraordinaire sur la biodiversité

Dans cette même foulée, Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec relance l’idée de tenir un Sommet extraordinaire sur la biodiversité : «  L’ensemble des acteurs dédiés à la protection de la biodiversité marine et terrestre au Québec ont besoin de se réunir et d’échanger afin de trouver des solutions novatrices permettant de faire face aux grands enjeux environnementaux et à la crise de la biodiversité. Les gestes posés sur notre territoire ont un impact à l’échelle planétaire, et vice-versa. Nous disposons des ressources pour devenir un modèle, mais encore faut-il travailler en synergie sans plus attendre. »

La SNAP Québec réitère son engagement à collaborer avec les gouvernements du Québec et du Canada vers l’atteinte des engagements internationaux intérimaires de protéger 10% des milieux marins d’ici 2020.

«  L’ensemble des acteurs dédiés à la protection de la biodiversité marine et terrestre au Québec ont besoin de se réunir et d’échanger afin de trouver des solutions novatrices permettant de faire face aux grands enjeux environnementaux et à la crise de la biodiversité. » Alain Branchaud, biologiste et directeur général à la SNAP Québec.

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Information

Charlène Daubenfeld
Responsable des communications, SNAP Québec
Bureau : 514-278-7627 #221
Cell : 514-378-3880
communications@snapquebec.org

Source : Le monde protège désormais 15 % de ses terres, mais des zones cruciales pour la biodiversité restent oubliées. Repéré à : https://www.iucn.org/fr/news/le-monde-prot%C3%A8ge-d%C3%A9sormais-15-de-ses-terres-mais-des-zones-cruciales-pour-la-biodiversit%C3%A9