Espace Presse

7 mai, 2018
La SNAP salue la réponse à la Table ronde 2017 sur Parcs Canada

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Communiqué de presse

Ottawa, le 7 mai 2018 – La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) accueille favorablement la publication aujourd’hui de la réponse officielle de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique donnant suite à sa table ronde sur Parcs Canada et dans laquelle elle réaffirme clairement que l’intégrité écologique sera la première priorité dans tous les aspects de la gestion des parcs nationaux, et que cela prévaudra sur toute utilisation.

Une table ronde ministérielle doit être organisée tous les deux ans en vertu de la Loi sur l’Agence Parcs Canada pour aviser la ministre sur les résultats obtenus par l’Agence dans la réalisation de sa mission. La table ronde de la ministre de 2017 comprenait une consultation publique à l’échelle du pays quant à l’avenir de Parcs Canada.

« Les Canadiens ont bien précisé lors des consultations qu’ils souhaitent que la nature dans nos parcs nationaux soit mieux protégée contre le développement et d’autres menaces », indique Éric Hébert-Daly, directeur exécutif au bureau national de la SNAP. « L’engagement sans équivoque d’aujourd’hui portant sur l’intégrité écologique est un important pas en avant et met la table pour des mesures concrètes visant à limiter le développement et mieux protéger la nature dans nos parcs. »

La ministre créera un groupe de travail indépendant composé d’experts pour examiner les pratiques, les politiques, et les processus d’approbation de Parcs Canada. Ce comité fera des recommandations détaillées sur ce qui doit être fait pour que l’Agence se conforme à ses responsabilités juridiques liées à l’intégrité écologique des parcs. Le groupe de travail rendra son rapport à la fin de l’année.

La réponse de la ministre comprend plusieurs autres engagements qui aideront à faire avancer la conservation des parcs nationaux et des aires de conservation marines nationales du Canada, notamment :

1. Un réinvestissement dans la recherche sur la conservation (sans confirmation sur le montant de financement rétabli). Parcs Canada a coupé dans la recherche sur la conservation par un tiers en réponse aux restrictions budgétaires de 2012;

2. La révision du « Plan du réseau des parcs nationaux » des années 70 pour que les nouveaux parcs puissent refléter des recherches en conservation à jour, des connaissances autochtones, et accélérer le processus de création de nouveaux parcs.

3. Le rétablissement des examens publics des plans de gestion des parcs nationaux à chaque cinq ans au lieu de dix (le gouvernement précédent avait rallongé cette période d’examen), et des rapports publics sur l’état des parcs nationaux pour guider ces examens. Cela permettra plus de rétroactions régulières du public et une réponse plus rapide face aux menaces pesant sur les écosystèmes;

4. Une amélioration de la connectivité écologique à l’intérieur et en périphérie des parcs pour aider les espèces sauvages et les écosystèmes à s’adapter aux changements climatiques;

5. La révision des outils de prise de décisions sur le développement de Parcs Canada pour mieux les harmoniser avec le mandat de l’Agence de mettre de l’avant l’intégrité écologique.

6. Finaliser les projets actuels de nouveaux parcs nationaux et de nouvelles aires de conservation marines et chercher les opportunités d’en créer davantage.

7. Mettre le Canada en bonne position pour l’atteinte des objectifs internationaux de protéger au moins 17 % des terres et 10 % des océans d’ici 2020 et améliorer la qualité des réseaux d’aires canadiennes protégées pour mieux conserver notre biodiversité.

8. Avancer dans la création d’aires protégées autochtones en collaboration avec les peuples autochtones partout au Canada;

9. Assurer des normes d’évaluation environnementale extrêmement élevées dans les parcs nationaux et les aires de conservation marines nationales.

La réaffirmation de l’intégrité écologique en tant que première priorité est l’élément clé pour répondre à l’engagement de la lettre de mandat de la ministre de limiter le développement dans nos parcs nationaux.

« La SNAP se réjouie également de l’engagement de la ministre d’accorder davantage d’importance à la recherche sur la nature et les écosystèmes dans son programme public, et de s’assurer que les façons dont les visiteurs utilisent les parcs ne compromettent pas leur intégrité écologique », ajoute Alison Woodley, directrice nationale de la conservation à la SNAP. « Les parcs nationaux offrent une formidable occasion d’aider les gens à comprendre l’importance fondamentale des parcs et autres aires protégées dans la conservation des écosystèmes sains desquels nous dépendons tous. »

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Information

Pour les entrevues, contactez media@cpaws.org ou le 613-569-7226 poste 234