Espace Presse

16 septembre, 2020
Québec donne un coup de barre pour l’atteinte du 10% de protection de son territoire marin

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Montréal, le 16 septembre 2020 – La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) se réjouit de l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement du Québec de la mise en place de réserves de territoire aux fins d’aires protégées dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. La protection administrative de ces territoires permettra ainsi au Québec d’atteindre la cible internationale de 10 % de protection de son territoire marin avant l’échéance de fin décembre 2020.
« En tant qu’hôte du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, le Québec doit continuer d’être un leader dans la protection de la Nature. La mise en place d’une grande aire marine protégée dans l’estuaire contribuera au rétablissement du béluga du Saint-Laurent, notamment en mettant à l’abri le secteur de Cacouna, reconnu comme la pouponnière de l’espèce », déclare Alain Branchaud, biologiste et directeur général à la SNAP Québec.


Avec le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, c’est maintenant la presque totalité de l’estuaire moyen qui bénéficie de mesures de protection. Les dix secteurs protégés par Québec dans le golfe recoupent essentiellement les refuges marins annoncés par le gouvernement fédéral en 2017 autour de l’île d’Anticosti. Québec vient ainsi ajouter la couche de protection nécessaire pour définitivement les mettre à l’abri d’activités industrielles.


Le cinquième rapport des Perspectives mondiales de la diversité biologique publié cette semaine rappelle que la cible de protection du territoire n’est pas seulement une question quantitative, mais que les mesures de protection et de gestion doivent être efficaces.


« Québec fait un bond de géant en franchissant les 10 % de protection marine, alors qu’il était actuellement seulement à 1,9 %. Malgré ces progrès significatifs pour sécuriser ces territoires marins, il sera important de mettre en place tous les mécanismes pour assurer le respect des normes minimales en matière d’aires marines protégées adoptées par le Canada. Le travail ne fait que commencer », conclut Véronique Bussières, responsable en conservation bioculturelle à la SNAP Québec.


La SNAP Québec encourage d’ailleurs les deux paliers de gouvernement à poursuivre leur collaboration dans le cadre de l’Entente de collaboration Canada-Québec pour l’établissement d’un réseau d’aires marines protégées au Québec afin de s’entendre sur les objectifs de conservation, les mesures de protection et de gestion ainsi que les modalités de gouvernance des nouveaux territoires protégés.

La table est maintenant mise pour que le gouvernement honore pleinement son engagement et atteigne également la cible de protection de 17 % de son territoire terrestre pour lequel le compteur est actuellement à 10,8 %.

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INFORMATIONS
Charlène Daubenfeld
Responsable des communications SNAP Québec
Cell : 514-378-3880
communications@snapquebec.org