Espace Presse

22 mai, 2016
Le Québec doit en faire plus pour protéger notre patrimoine naturel

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Communiqué de presse

Montréal, le 22 mai 2016 – À l’occasion de la journée internationale de la biodiversité, la SNAP Québec et Nature Québec rappellent au gouvernement du Québec qu’il a la responsabilité de protéger nos lacs, nos rivières, nos forêts ainsi que la faune et la flore diversifiées qu’on y retrouve et lui demandent de redoubler d’efforts en termes de conservation.

Les organisations appellent notamment le gouvernement à se doter d’un plan d’action digne de ce nom pour s’assurer de protéger notre plus grande richesse : notre patrimoine naturel.

La biodiversité à la base du développement durable

Les deux organismes ont publié en janvier dernier un premier bilan de l’action du Québec en matière de biodiversité. Cette évaluation révèle que si la tendance se maintient, le Québec n’atteindra pas les objectifs internationaux en matière de conservation de la diversité biologique. On observe notamment des lacunes dans la protection des espèces menacées, un réseau d’aires protégées incomplet, la perte de milieux naturels, des ressources financières insuffisantes. Pourtant la biodiversité sous-tend le bien-être humain: l’accès à l’eau et la production alimentaire en dépendent largement, elle soutient des emplois dans de nombreux secteurs : l’agriculture, la pêche, la foresterie, elle joue un rôle majeur dans l’atténuation des changements climatiques (stockage de carbone, etc.) et produit des bienfaits spirituels, récréatifs et culturels pour l’ensemble de la société.

« Le Québec doit donc changer de cap et mettre tout en œuvre pour préserver la diversité biologique. Nature Québec et la SNAP Québec ont formulé de nombreuses recommandations en ce sens »  mentionne Christian Simard, directeur général de Nature Québec.

Les aires protégées : un incontournable pour protéger la biodiversité

Parmi les mesures efficaces pour protéger la biodiversité, les aires protégées sont un incontournable.  Les objectifs internationaux prévoient d’ailleurs que 17 % des milieux terrestres et 10 % des milieux marins soit protégés d’ici 2020.

« Le Québec est actuellement loin du compte avec moins de 10 % de son territoire protégé. En milieu marin, la situation est encore plus criante, avec à peine plus de 1 % de milieux protégés. Or, plus de 10 000 personnes ont signé notre pétition demandant au Québec d’aller au-delà de ces objectifs intérimaires et d’en faire plus en matière d’aires protégées. Il est urgent que le Québec redevienne un leader en conservation » conclut Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec

« Le Québec est actuellement loin du compte avec moins de 10 % de son territoire protégé. En milieu marin, la situation est encore plus criante, avec à peine plus de 1 % de milieux protégés. Or, plus de 10 000 personnes ont signé notre pétition demandant au Québec d’aller au-delà de ces objectifs intérimaires et d’en faire plus en matière d’aires protégées. Il est urgent que le Québec redevienne un leader en conservation »

Alain Branchaud, biologiste et directeur général à la SNAP Québec.

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Information

Charlène Daubenfeld
Responsable des communications, SNAP Québec
Bureau : 514-278-7627 #221
Cell : 514-378-3880
communications@snapquebec.org

Sophie Gallais
Chargée de projets Aires protégées, Nature Québec
Tél. : 418 648-2104, poste 2092 ou 418 997-4956
sophie.gallais@naturequebec.org