Notre travail

Nord du golfe du Saint-Laurent



Le projet nord du golfe du Saint-Laurent est constitué d’un réseau de 10 sites situés autour de l’Île d’Anticosti et dans le chenal Laurentien totalisant 8 148 km2. On y retrouve les plus fortes concentrations de coraux d’eau froide et d’éponges de mer de la région, raison pour laquelle ils ont été désignés comme refuges marins par Pêches et Océans Canada en 2017.

Les gouvernements du Québec et du Canada collaborent maintenant vers la création d’aires marines protégées sur ces sites afin de consolider leur protection à long terme. Un pas a été fait en ce sens avec la désignation de réserves de territoires aux fins d’aires protégées (RTFAP) par le gouvernement du Québec en décembre 2020, mais il reste encore des étapes à franchir afin d’élargir la portée des mesures de protection pour ces écosystèmes d’importance et de mettre en place une gestion collaborative efficace.


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Pourquoi protéger le nord du golfe du Saint-Laurent?

Le statut de refuge marin interdit toute pêche avec des engins qui touchent le fond afin de protéger les coraux et les éponges. Ceux-ci sont très vulnérables aux perturbations et peuvent mettre des décennies à se rétablir. Or, puisque ces animaux sont sédentaires et grâce à leur structure particulière soit en forme de plumes ou de petits arbres, ils jouent un rôle essentiel pour plusieurs autres espèces comme la morue ou les loups de mer (espèces de poissons à ne pas confondre avec les phoques, communément appelés loups marins) en tant que de lieu d’alimentation, de pouponnière ou de refuge.  

Les eaux moins profondes riches en planctons sont aussi fréquentées par plusieurs oiseaux marins, cétacés (rorquals commun, à bosse et bleu, petit rorqual, dauphins, marsouin), et poissons tels que le maquereau et le hareng. La création d’aires marines protégées sur ces sites exceptionnels permettrait de consolider la protection de l’entièreté de ces écosystèmes en permettant de réglementer le transport maritime, par exemple, et d’interdire à perpétuité d’autres activités nuisibles comme la construction d’oléoduc ou de gazoduc et la production d’électricité.  



Informations clés

Les suivis effectués dans les dernières années ont permis de documenter la grande richesse écologique de ces sites qui abritent une multitude d’espèces méconnues telles que 5 espèces de plumes de mer (sorte de coraux mous) et 45 espèces d’éponges de mer.
Plusieurs espèces à statut fréquentent ces lieux, incluant des loups de mer, le rorqual commun et le rorqual bleu.
L’attribution du statut conjoint de zone de protection marine (MPO) et de réserve marine (MELCCFP) viendrait consolider la protection à long terme de ces zones en élargissant le spectre des mesures de conservation mises en place afin de protéger l’entièreté de ces écosystèmes


Le travail de la SNAP Québec

Malgré l’annonce d’intention conjointe des gouvernements du Québec et du Canada en juin 2019 de créer des aires marines protégées sur ces sites, et les multiples présentations qui s’en sont suivies auprès des acteurs du milieu, la finalisation de ce projet stagne depuis près de 3 ans.  

La concrétisation du réseau d’aires marines protégées du nord du golfe du Saint-Laurent peut paver la voie pour une collaboration fructueuse entre Pêches et Océans Canada et le ministère de l’Environnement du Québec, collaboration essentielle à la mise en place d’un réseau d’aires marines protégées efficaces couvrant au moins 30% du Saint-Laurent. 

La SNAP Québec continue donc de mobiliser les différents acteurs impliqués et de communiquer sur l’importance de progresser dans ce projet qui aura des retombées positives pour l’ensemble du Saint-Laurent.  


 

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