Val-Morin, le 7 octobre 2024 – La Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) et ses partenaires sont fiers d’annoncer une participation record des municipalités et MRC des Laurentides à l’appel à projets d’aires protégées en territoire public méridional du gouvernement du Québec. Grâce à leur leadership, elles ont contribué à identifier plus de 2 200 km² de milieux naturels d’intérêt pour la conservation, soit près de 9.8 % du territoire terrestre des Laurentides. Ces chiffres sont dévoilés lors d’un événement bilan, en présence d’une vingtaine d’élus et de deux députées régionales, mesdames France-Élaine Duranceau et Agnès Grondin, également adjointe parlementaire du ministre de l’Environnement. 

Une collaboration qui porte fruit

Lancé le 5 juin dernier, l’appel à projets d’aires protégées vise à identifier des territoires pouvant contribuer à l’atteinte de la cible de conservation de 30 % du territoire d’ici 2030. La SNAP Québec a été mandatée par le gouvernement pour faire connaître l’appel à projets, mobiliser les communautés et accompagner les proposeurs de projets. Dans les Laurentides, elle a pu compter sur l’apport inestimable de plusieurs organisations régionales, notamment Éco-corridors laurentiens, le CRE Laurentides et l’Institut des territoires. Grâce à leur soutien, l’ensemble des municipalités des Laurentides ont été invitées à participer à l’appel et une dizaine de groupes citoyens ont été accompagnés pour soumettre un projet.

Un leadership à célébrer  

En 2023, les préfets des Laurentides, le maire de Mirabel et la direction de cinq organismes environnementaux ont rédigé une lettre conjointe au premier ministre afin de réitérer leur volonté de contribuer à la conservation de la biodiversité et des ressources en eau du territoire laurentien. Un an plus tard, la communauté est passée de la parole aux actes, alors que 71 % des municipalités ayant des terres publiques dans leurs limites municipales déposeront un projet dans le cadre de l’appel.   

Les Laurentides appellent Québec à réagir rapidement  

En seulement cinq mois de mobilisation, les municipalités ont contribué à identifier plus de 2 200 km² de milieux naturels riches en biodiversité ou importants pour la connectivité écologique régionale. Si tous les projets déposés dans le cadre de l’appel voyaient le jour, le milieu continental des Laurentides passerait ainsi de 8.88 % à 19.7 % de conservation, soit un bond de près de 9.8 % qui permettrait de dépasser la moitié de la cible de 30 %. Et ce gain ne prend pas en compte les projets déposés sans le concours des organismes régionaux, par exemple, les projets citoyens qui n’ont pas été accompagnés par leurs équipes.  Les élus pressent maintenant Québec d’agir pour assurer que ces milieux naturels soient mis à l’abri le plus rapidement possible, pour éviter toute dégradation.  

Citations  

« Je suis fière de ma magnifique région qui a compris depuis longtemps que sa prospérité repose sur sa capacité à conserver son identité naturelle. C’est avec un grand plaisir que je constate que cet engouement et cette volonté sont présents à travers le Québec. Avec le Plan nature 2030 que nous avons présenté, je suis certaine que nous pourrons transposer cette mobilisation sur le terrain en projets de conservation et protection partout sur notre beau territoire. »  – Agnès Grondin, adjointe parlementaire au ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et députée d’Argenteuil.    

« Cet engouement pour la conservation est emballant ! Les Laurentides sont riches en biodiversité, en lacs et en rivières, en paysages emblématiques; la nature fait partie de notre identité. Les municipalités sont particulièrement concernées par la protection de ce patrimoine naturel en raison des épisodes climatiques extrêmes et des dégâts que nous avons subis dans les dernières années. Nous voulons donc agir pour faciliter l’accès à la nature et la résilience de nos collectivités. » – Scott Pearce, Président du Conseil des préfets et élus de la région des Laurentides, préfet de la MRC d’Argenteuil et maire de Gore.  

« Non seulement les municipalités ont répondu de façon enthousiaste à l’appel à projets, mais leurs efforts permettent de tracer un véritable réseau écologique à travers les Laurentides. Des municipalités ont appuyé les efforts de leurs voisines pour consolider des noyaux de conservation, d’autres se sont unies pour créer des corridors écologiques entre leurs territoires. Nous avons vu des projets intermunicipaux, inter-MRC, interrégionaux. C’est formidable! » – Marie-Lyne Després-Einspenner, directrice générale d’Éco-corridors laurentiens.  

« Atteindre la cible de 30 % en 2030 ne sera pas chose facile. En revanche, la forte mobilisation des citoyens et des élus associée à la synergie des nombreux acteurs environnementaux, nous permet d’espérer y parvenir. » – Anne Léger, directrice générale du Conseil régional de l’environnement des Laurentides.  

« L’or des Laurentides c’est définitivement son capital nature. Depuis le lancement de l’appel à projets, on ne peut pas dire que la réponse de la région des Laurentides a été timide. La SNAP Québec tient à saluer un leadership municipal exemplaire face au reste du Québec et ce qui constitue à nos yeux un investissement historique et stratégique pour l’avenir de la région. Nous serons présents pour nous assurer que le gouvernement du Québec respecte sa part du contrat et protège rapidement les sites identifiés par la région. » – Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec. 

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CONTACT 

Lorine Thouin 
Chargée des communications, Aires protégées Sud du Québec 
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