Notre travail

Saint-Laurent


Cap vers 30% de protection dans le Saint-Laurent 

En se laissant couler des eaux douces du fleuve vers les eaux saumâtres de l’estuaire, puis dans l’environnement résolument marin du golfe, on peut admirer toute la richesse écologique et les paysages grandioses qui caractérisent le Saint-Laurent.

D’une beauté unique, il abrite non seulement une vie marine diversifiée, mais soutient aussi une foule d’activités humaines, et ce depuis des millénaires.

Au cœur de la vie de multiples Québécois·es, le Saint-Laurent fait cependant fasse à plusieurs menaces, à l’instar de la plupart des milieux marins de la planète.

C’est pourquoi la SNAP Québec œuvre à l’expansion d’un réseau d’aires marines protégées et conservées dans le Saint-Laurent, de concert avec plusieurs acteurs locaux et régionaux.



Informations clés

Le Saint-Laurent est le plus grand estuaire du monde
Près de 80% de la population du Québec habite le long de ses rives ou ses tributaires, soit 6 millions de personnes, et 50 % des municipalités y puisent leur eau potable 
On peut y observer 14 espèces différentes de baleines, dont le rorqual bleu, le plus grand animal ayant jamais existé


Encore quelques coups de rames pour mener ces projets à bon port 

S’appuyant sur un consensus scientifique international, le Québec et le Canada se sont engagés à protéger 30% de leurs océans d’ici 2030 lors de la COP15 tenue à Montréal en décembre 2022.

Au Québec, 10,4% des milieux marins sont actuellement comptabilisés comme étant protégés. Or, il reste encore quelques étapes cruciales à franchir avant de mettre en place de véritables aires marines protégées à la place des réserves de territoires aux fins d’aires protégées de l’estuaire et du nord du golfe qui couvrent actuellement 8,5% de notre territoire marin.

La SNAP Québec propose notamment d’agrandir le parc marin du Saguenay – Saint-Laurent afin de remédier à la situation.



Une feuille de route à adopter pour atteindre nos objectifs 

Il reste aussi beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre la prochaine cible de 30% de protection du territoire marin au Québec d’ici 2030.

Or, la création d’aires marines protégées et conservées prend du temps puisqu’elle doit inclure des processus de caractérisation des milieux, de concertation et de consultation avec les acteurs concernés et l’élaboration de mesures de gestion et de protection adéquates. Il faut donc agir rapidement! 

La SNAP Québec a développé une proposition de feuille de route identifiant sept zones d’intérêt pouvant servir de point de départ pour compléter le réseau d’aires marines protégées et conservées dans le Saint-Laurent.

Celles-ci incluent des habitats d’espèces en péril, des écosystèmes qui captent le carbone bleu contribuant à la lutte aux changements climatiques, des paysages et milieux marins de proximité fréquentés par les riverains et des territoires autochtones ancestraux. 


 

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